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Le marché et les nombreux mouvements entre cabinets montrent que ces derniers ont tout intérêt à y travailler pour limiter les risques évoqués précédemment et favoriser le développement de leur cabinet. Le travail doit se faire en amont et en aval de l’association, pour les cooptations de collaborateurs comme pour le recrutement d’associés par la voie externe. 

En amont, il faut s’assurer autant que possible que les associations par opportunisme ne deviennent pas la norme, et veiller à ce que chaque association soit décidée en fonction d’un projet et d’un « business case » de l’impétrant, selon un processus clair et des critères admis et partagés entre les associés. 

Bien sûr, toute décision d’association a une part de subjectivité. Mais plus les associés sont clairs entre eux sur ce que doit être un associé dans leur cabinet, plus la sélection sera objectivée et rigoureuse.  Plus la candidature est documentée et instruite avec une bonne méthode, plus il y a de chances de minimiser les risques d’échec. Et si les avocats collaborateurs ont été préparés en amont grâce notamment à un programme de formations adapté à leur futur rôle, les chances de réussite seront nettement augmentées. 

En aval, nous observons que de nombreuses associations ne donnent pas les résultats attendus, faute d’avoir accompagné les nouveaux associés dans leur nouveau rôle ou faute de les avoir bien accueillis dans leur nouvelle maison. Et ce, alors que les cabinets ont de nombreux outils à leur disposition pour accélérer la transition entre le rôle de collaborateur et celui d’associé ou pour aider le nouvel associé à s’intégrer dans son nouvel environnement. 

Parmi les outils sur lesquels nous travaillons chez Bignon De Keyser, il y a bien sûr l’élaboration d’un programme d’intégration structuré

Adapté selon la taille du cabinet, ce programme permet de mieux faire connaitre au nouvel associé les procédures et politiques internes du cabinet les outils existants, tels que le CRM et le système d’information, et notamment comment fonctionne le processus de facturation et de recouvrement du cabinet. Ce programme peut notamment prévoir une série de rencontres avec les associés du cabinet pour que chacun puisse travailler le plus rapidement possible avec le nouvel associé sur les développements clients potentiels liés aux activités du nouvel associé.

Au-delà de ce programme d’intégration et de la transmission des valeurs du cabinet par les associés en place, il est de bonne politique de mettre en place un « mentorat » de l’associé et de son équipe pendant au moins toute la première année. Et, outre un feedback régulier, il nous parait également de bonne politique de faire un point régulier avec les nouveaux associés pour évoquer leur intégration et analyser leur performance comparée à celle prévue dans leur « business case ». 

En conclusion, les nouveaux associés doivent se sentir soutenus, valorisés et motivés à contribuer aux succès de leur organisation.