Développer son association se fait souvent par la voie de la cooptation interne. Les associés en place choisissent alors parmi leurs collaborateurs ceux à même de remplir les responsabilités d’un associé. 

La cooptation de nouveaux associés permet d’assurer non seulement le développement de son entreprise mais également d’en assurer la pérennité. C’est aussi un gage pour les jeunes générations qui voient à travers l’association d’un des leurs les perspectives offertes par leur structure et la possibilité d’y faire carrière. Et c’est aussi pour les associés une assurance de retrouver chez ceux dont ils décident la promotion les valeurs et la culture de leur maison, transmises durant leur période de collaboration. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines structures ont à cœur de privilégier davantage cette voie d’accession.

Cela étant, dans un marché de plus en plus concurrentiel sur lequel on observe une intensification des mouvements d’associés et de collaborateurs entre les structures, la voie de la croissance externe s’avère souvent nécessaire pour renforcer son organisation. 

Elle doit avant tout être privilégiée pour enrichir sa « partnership » des compétences qui lui font défaut ou pour se renforcer significativement dans un domaine où la relève est loin d’être assurée.

Néanmoins, sur un marché où il est plus difficile de générer de la croissance, certaines structures n’hésitent pas à saisir toutes les opportunités pour augmenter leur part de marché à l’aide de la croissance externe. 

Cette approche de l’association comme moyen de développer une taille critique plus importante n’est pas sans risque.  Les collaborateurs en place peuvent y voir une menace pour leur avenir dans la structure. Et rien ne garantit que le nouvel associé apportera ce qu’il a promis et s’intégrera à la culture maison. 

A cet égard, nous avons pu observer et mettre en place chez nos clients des processus très élaborés visant à minimiser ces risques.