Pour de nombreuses structures juridiques, l’exercice budgétaire pose de plus en plus de difficultés.

Ces mois de confinement et de « stop and go » en 2020 ont fait voler en éclat notre rapport au temps ; dans un tel contexte :

• Comment construire son budget ?

– Partir des tendances passées pour construire les estimations 2021 n’a pas beaucoup de sens.

• Quels indicateurs prendre pour anticiper 2021 ?
• Comment intégrer l’effet prix et les nouvelles attentes clients ?
• Comment anticiper les évolutions de ses métiers ?

– Certains métiers seront plus impactés que d’autres par la crise.
– Certaines activités vont fortement profiter du rebond anticipé.

Nombreux ont été les acteurs du marché à refaire plusieurs fois leurs prévisions en 2020 et à mobiliser leurs associés sur des hypothèses difficiles à échafauder.

Par ailleurs même si on peut espérer un rebond en 2021 le manque de visibilité perdure.

• Ne faut-il pas alors plutôt travailler sur des scénarios plus ou moins probables en fonction de l’évolution ?

• Ne faut-il pas alors plutôt se libérer de l’exercice budgétaire annuel en travaillant avec des prévisions renouvelées plus fréquemment ou en se donnant des objectifs par rapport à quelques indicateurs clés ?

Une chose est sûre il faut continuer le plus possible à anticiper, à prévoir, à se projeter quel que soit les modalités retenues.

La prévision outre qu’elle permet d’être volontariste en se donnant des objectifs ambitieux est une excellente occasion dans les professions réglementées pour faire prendre du recul aux associés sur leur activité et sur les moyens d’assurer leur développement. Trop souvent les associés pilotent à vue leur développement et manque de ce fait de réflexion sur ce qu’ils devraient faire pour mieux assurer celui-ci.