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TYPE DE SUPPORT : ARTICLE   |   CATÉGORIE : EN BREF

AUTEUR : Patrick Bignon

DATE : 24 avril 2017

DROIT et innovation : OPEN LAW LANCE UN APPEL À PARTICIPATION

L’association Open Law a dévoilé le mois dernier sa feuille de route pour 2017. Au programme cette année, plusieurs projets regroupés autour de deux thématiques : « data et technologies » et « métiers et usages ».

Tous les professionnels du droit, développeurs, statisticiens, designers et partenaires financiers intéressés sont invités à participer à ces projets d’innovation développés dans un cadre collaboratif et interdisciplinaire.

L’objectif et le mode de fonctionnement de l’association demeurent le même : constituer et animer une communauté de professionnels issus du monde du droit et de celui des nouvelles technologies pour travailler ensemble sur différents projets visant la création de « communs numériques du droit ». En 2016, Open Law a ainsi mené à bien toute une série de projets liés à l’économie numérique du droit et à l’ouverture des données de jurisprudence, un cycle de formation consacré aux smart contracts, et l’organisation du premier Village de la Legal Tech dans le cadre de l’Open Source Summit qui s’est tenu à Paris en décembre dernier.

 

Pour 2017, l’association lance trois nouveaux projets d’innovation autour des « data et technologies ».

  • Intitulé « IA et droit » et mené en partenariat avec la CNIL, le premier vise à réunir un maximum de jeux de données juridiques libres pour les mettre à disposition de ceux qui travaillent sur le machine learning– une initiative motivée par le fait que l’on ne dispose pas aujourd’hui de suffisamment de données pour alimenter, et donc éduquer, les algorithmes.
  • Baptisé « Hub Doctrine », le deuxième projet consiste à identifier toutes les ressources doctrinales juridiques disponibles en accès libre (commentaires, recherches…), à encourager les chercheurs et les docteurs français à mettre leurs travaux en accès libre, et à les indexer grâce au moteur de recherche Isidore (CNRS) – l’objectif étant l’ouverture d’un moteur de recherche « Isidore Open Law Science » fin décembre 2017.
  • Enfin, le troisième s’inscrit dans la continuité du cycle de formation consacré aux smart contracts: il s’agit d’identifier des cas d’usage « métiers », de les développer dans un cadre transdisciplinaire (juristes et développeurs), et d’alimenter ainsi une bibliothèque ouverte de smart contracts.

Trois autres projets sont lancés autour de la thématique « métiers et usages ».

  • Le premier est consacré aux dispositifs permettant aux professionnels du droit de développer l’interprofessionnalité, telles que les sociétés pluridisciplinaires d’exercice (SPE), en réfléchissant notamment aux nouvelles offres qu’elles permettent d’élaborer et de commercialiser.
  • Le deuxième concerne la formation du « juriste du futur » : il s’agit d’identifier les offres de formation existantes et celles qu’il convient de construire pour permettre aux juristes de s’approprier les compétences nécessaires pour accompagner les évolutions de leur métier – l’objectif étant de réunir toutes les ressources disponibles sur une plateforme interactive, en 2018.
  • Enfin, un dernier projet, intitulé « Think LED », vise à créer une communauté de legal designers pour réfléchir et travailler aux autres façons de transmettre l’information juridique.