Les résultats du Baromètre des juristes d’entreprise 2017, récemment publié par l’Association des juristes d’entreprise et le Cercle Montesquieu, s’attachent à dessiner les contours actuels de la profession en France. Une partie de cette étude concerne notamment le recours aux conseils externes.

Il en ressort que 63 % des directions juridiques interrogées ont déclaré n’avoir « ni plus ni moins » recours aux avocats qu’il y a 5 ans, 8 % « de moins en moins », et 27 % « de plus en plus ». De la même façon, 65 % d’entre elles ont déclaré n’avoir « ni plus ni moins » recours aux conseils en propriété intellectuelle qu’il y a 5 ans, 8 % « de moins en moins », et 19 % « de plus en plus ». De plus, 91 % d’entre elles estiment « suffisant » leur accès aux avocats, quand seulement 5 % le jugent « insuffisant ».

En parallèle, on observe que les offres de services alternatives aux prestations classiques des avocats sont désormais bien installées sur le marché hexagonal. Ainsi, si 42 % des directions juridiques interrogées se disent « non concernées » par le Legal Process Outsourcing (LPO), 39 % trouvent qu’ils y ont un accès « suffisant » et 13 % « insuffisant ». Et si 61 % se déclarent « non concernées » par le recours aux avocats détachés en entreprise, 28 % estiment y avoir un accès « suffisant » et 10 % « insuffisant ».

D’autres prestataires de services aux directions juridiques sont eux-aussi désormais bien installés sur le marché. Ainsi, en ce qui concerne l’accès aux conseils en organisation et en stratégie, 44 % des directions juridiques interrogées jugent y avoir un accès « suffisant », 22 % « insuffisant », et seules 32 % se déclarent « non concernées ». Enfin, si 55 % d’entre elles se disent « non concernées » par le recours aux managers de transition, 32 % estiment y avoir un accès « suffisant » et 10 % un accès « insuffisant ».